Friday 12 August 2005

La Moustache — l'enfermement?

Il y a quelques semaines, j'ai regardé le film «La Moustache» au ciné. Un de ces films qui te semble de traîner un peu, d'être lourd et difficile à comprendre, et que tu critique pour cela quand tu sors de la salle... Mais auquel tu ne peux pas t'empêcher à réfléchir après tout. Voici mon interprétation.

La moustache est un métaphore pour la manque de liberté... Autrement dit, quand il l'enlève, c'est qu'il a (enfin) le courage — une de ces phénomènes qui vient souvent spontanément — d'au moins essayer de se libérer. Au lieu de continuer à jouer le rôle auquel son entourage s'est habitué et lequel celui-ci attend de lui, il tente enfin, et tout à coup, de montrer qui il est au fin fond.

La tragédie est justement que son entourage refuse de le voir autrement. Lui, il croit bien faire, car il est plus lui, il suit ses propres sentiments — mais la réaction (ou plutôt manque de réaction) de son entourage le rend confus et mal assuré, alors qu'il devrait être plus assuré que jamais puisqu'il a fait un pas vers sa vraie personnalité.

Et c'est là que sa propre existence est mise en cause. Il ne se retrouve plus, car lui seul voit les repères qu'il croit avoir retrouvé mais qui restent invisibles pour son entourage qui ne les a jamais connus.

L'aller-retour répété avec le bateau est une façon d'essayer de se rassurer en trouvant quelque chose qui lui donne confiance — justement la répétition, une chose sûre. Le choc revient le jour où le bateau ne part pas..... peut-être parce que dans ce monde rien n'est certain. À chacun d'entre nous de voir si l'on considère le fait que la femme «réapparait» tout à coup comme une faiblesse chez lui (tragédie?), ou plutôt comme une sorte de victoire (qu'il retrouve sa confiance?). Peut-être que quand sa femme lui propose qu'il enlève sa moustache, c'est un métaphore signifiant que son entourage accepte qu'il a changé parce qu'il l'a fait dans un sens qui fait qu'il se sent mieux...?

Pas facile de décrire ses philosophies en français..... :-)

Merci à Jacqueline pour les liens suivants:
Nord-Cinéma — critiques (lisez surtout la quatrième, de Jul)
Site officiel du film
Critique du livre sur Krinein

Thursday 4 August 2005

Discovering Brassaï

'Just as night birds and nocturnal animals bring a forest to life when its daytime fauna fall silent and go to ground, so night in a large city brings out of its den an entire population that lives its life completely under cover of darkness.'
Brassaï ― Source: 'In the Dark ― Photography for night owls'

Looking in a book about surrealist artists in Paris, several photos taken by Brassaï caught my interest. It turns out he is very famous, and quite a few of his wonderful black-and-white works can be found on The Net; I've included a couple of examples.
Read more about this great photographer
.

Wednesday 3 August 2005

An introduction to noise at work

I have often giggled at the titles we come across in different kinds of texts from the European Union. After 'the intitiative Violence At School' and the training course 'Moral Harrassment' (aren't there some negations missing?...), the EU now introduces noise at work!
In case that intrigues you, do order the free-of-charge information sheet with the title [drum roll] 'An Introduction To Noise At Work' on EU Bookshop.

Tuesday 2 August 2005

Denne her er faktisk go'

'Tænk hvis livet var et spil og du var en terning?!
Så ville folk kysse dig....rulle dig rundt på bordet og håbe du gav sex!!'

Fillimillimus

Monday 1 August 2005

The Baltic states — Grains of wheat

'We were like three grains of wheat which, after the conspiracy by Stalin and Hitler, were to be ground up in the mill of history.'
Vytautas Landsbergis, former chairman of the Supreme Council of Lithuania
in an address to the participants of the international conference related to the 10th anniversary of the barricades in the Baltic states — 'The January Barricades as a Form of National Resistance Against a Totalitarian Regime and Lessons that were Learned' — January 2001